La spiritualité renvoie à mon sens, tout ce qui attrait à l’impalpable, l’invisible, l’immatériel.
Chaque être a cette part d’immatériel en lui, que l’on pourrait appeler l’âme, la part de divin, etc.
Être médium, c’est avoir la capacité de se connecter à cette part de divin en nous, mais aussi à celle des autres. Nous avons tous cette capacité, mais cela demande un travail de reconnexion à soi-même et d’élévation spirituelle. Ainsi, nous sommes tous médium, mais certains l’ont peut-être plus développé que d’autres.
Ce qu’on appelle les « médiums pur », sont les personnes qui reçoivent ces connexions sans même les avoir demandées ni travaillées. C’est comme si la porte restait ouverte et un travail de filtre très important est nécessaire derrière.
Je suis médium pure et guérisseuse. Cela signifie que je peux, avec l’accord de la personne, me connecter à ce qui est là pour elle dans l’objectif de débloquer des problématiques récurrentes, de l’aider à s’élever et soigner ses blessures.
Sur quels plans est-ce que je travaille ?
Mes patients me demandent souvent comment se passe une séance et expriment leurs inquiétudes à se connecter à des énergies qu'ils ne connaissent pas et qui font peur.
J'explique alors que JE ME CONNECTE AVANT TOUT À EUX.
Puisque je passe par eux, j'ai leurs propres limites et il se présentera uniquement ce qu'ils sont capables de recevoir.
Je vois cela en trois phases, que toute personne n'est pas prête à atteindre. Cela dépend de sa maturité, de son éveil spirituel et bien entendu, du moment de vie.
Clémence Martin, une amie thérapeute et qui pratique le dessin intuitif, m'a offert cette merveilleuse illustration :
Le premier échelon est toujours le corps.
La connexion au corps est superbe, très riche et souvent apaisante. Cela rassure les personnes de se reconnecter à leur corps et de mettre du sens sur les messages de celui-ci.
Cet échelon est le plus accessible car il est palpable et les messages passent facilement de l'inconscient au conscient.
Si la problématique de la personne se règle avec l'échelon du corps, inutile d'aller plus loin.
Sinon, cela peut nous amener au second échelon : le transgénérationnel.
Je me connecte alors (toujours à travers la personne), à son histoire dans ses lignées.
Ici, on touche à la fois au concret et au palpable avec l'idée de transmission et du sang, mais aussi à l'immatériel et l'inconscient collectif de la famille.
Dans cet échelon, un ancêtre peut venir raconter son histoire si celle-ci est en lien avec la demande de la personne et ce qui la bloque dans sa vie actuelle.
Si ce second échelon ne suffit pas à débloquer la situation, nous pouvons passer au troisième échelon. Mais seules les personnes éveillées spirituellement sont en capacité d'aller dans ce 3ème échelon. Là encore, je ne fais qu'accompagner la personne et éclairer son chemin.
Dans ce troisième échelon, nous explorons les vies antérieures. Ma connexion se fait directement avec l'âme de la personne. Nous sommes purement dans l'impalpable et les messages sont souvent très inconscients car la mémoire consciente stocke peu d'informations sur les vies passées. Elle préfère laisser la place au présent.
La plupart du temps, j'arrive à cet échelon avec des personnes qui ont elles-mêmes des dons et leurs vies antérieures viennent nous informer sur leurs capacité(s) et leurs mission(s) de vie.
Bien que de plus en plus de personnes soient éveillées spirituellement, j'atteins rarement cet échelon avec mes patients. Bien souvent, cela se situe plus dans le corps ou au niveau transgénérationnel.
Mais cela arrive d'aller jusqu'aux vies antérieures et je joue alors le rôle de guide.
Pour l'instant, ma pratique s'arrête ici lors d'une connexion à une personne. J'ignore s'il existe un 4ème échelon, mais tout reste possible. J'avance en fonction de mes capacités et je découvre de nouvelles voies tous les jours...
Une personne très sage m'a dit de "me reconnaître comme je suis, que ce n'était pas de la fausse modestie, mais mon travail de service. Je suis au service du Sacré, le sacré qu'il y a en moi et en chacun de nous".
Plus je me reconnecte à mes dons, plus j'en découvre sur moi et sur mes capacités.
Plus j'explore mes capacités et plus je mets en pratique, plus je découvre d'autres voies.
Plus je discute avec des personnes aussi perchées/élevées que moi, qui utilisent des dons différents, plus je me rends compte que je partage ces dons, avec ou sans entraînement.
Il me serait impossible de faire la liste ici de toutes les connexions que je peux avoir et cela serait surtout inutile.
Il ne s'agit pas de se vanter ou de se mettre en avant.
Mon but et de témoigner que lorsqu'on prend conscience, les connexions sont infinies !
Référence de l'illustration :
@martin.clemence sur Instagram, fondatrice de The Positive Place
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