En cette période de crise, restons connectés...

Cette « guerre sanitaire » est un évènement sans précédent pour tous les français. La période de confinement peut être difficile à vivre pour certains, générer des tensions, du stress et même de la peur d’être contaminé et des risques pour notre santé et notre vie. Mais c’est aussi l’occasion de se retrouver et de revoir nos priorités ! Puisque nous ne pouvons plus nous réunir physiquement autour d’un repas, d’un verre ou dans un parc, la technologie prend le relais pour maintenir le lien et rester connectés. Je vous invite ici à rester, aussi et surtout, connectés à vous-même. Se connecter à soi-même, c’est prendre le temps de s’écouter, de se poser les bonnes questions et de s’occuper de soi. Au quotidien, nous n’avons pas forcément le temps de nous mettre en première priorité. La denrée la plus précieuse de nos jours, c’est le temps. Nous courons partout et surtout pour le travail. Pourtant, aujourd’hui, beaucoup d’entre nous télétravaillent ou ont un aménagement de leur temps de travail et passent donc plus de temps à la maison. Cette période a donc l’avantage de nous forcer à nous poser et à arrêter de courir. Ainsi, en s’arrêtant, on observe mieux le paysage. 1. La première étape pour se connecter à soi-même, c’est l’observation. Je ne parle pas de s’admirer longuement face au miroir ou en selfie. Mais bien, d’observation intérieure :      - de nos pensées (rapides, lentes, en arborescences, en cascade, etc.) ;      - de nos sensations internes (faim, soif, satiété, fatigue, tensions, douleurs, détente, etc.) ;      - de nos émotions ;      - de nos questionnements ;      - de notre ennui aussi (l’ennui amène la créativité !). 2. La seconde étape de la connexion à soi c’est le questionnement. Se poser des questions oui, mais « est-ce que je pose les bonnes questions ? ». Oui, nous posons toujours les bonnes questions à partir du moment où nous nous les posons à nous-même. Dans le questionnement, il n’y a aucune recherche de perfection, de productivité ni d’efficacité. Nous ne cherchons pas des réponses. Mais simplement de se poser/s’arrêter sur la question. Se poser des questions et remettre en question, c’est la base d’un fonctionnement cognitif sain. 3. Une troisième étape pour se connecter à soi est de s’occuper de soi. Là encore, le temps prend toute son importance puisque s’occuper de soi prend… du temps ! Il existe de nombreuses façons de s’occuper de soi et chacun peut trouver la/les sienne(s) : - D’abord, en passant par le corps (auto-massages, douche/bain, mise en mouvement avec une activité physique, respirations, méditations, prendre soin de ce qu’on regarde / lit / mange / boit / entend / écoute / touche / sent / goûte /échange / ressent, en faisant les choix qui sont bons pour notre corps, etc.) ;       - Puis, par le mental en axant toute son énergie mentale sur le positif, sur ce qui nous fait du bien et nous rend heureux (même sur de toutes petites séquences au début) ;       - Ensuite, dans les émotions en nous préservant au maximum des émotions polluantes et en faisant régulièrement le ménage ! (une émotion négative n’est pas forcément polluante. Toute émotion a une fonction. Mais elle le devient, si elle vous envahit et vous empêche de respirer sereinement) ;       - S’occuper de soi, c’est aussi s’occuper de « chez soi ». S’occuper de son intérieur, s’y sentir bien et reconnu (avec un intérieur qui nous ressemble) sont des éléments importants du bien-être de chacun. Le temps passé chez soi en ce moment nous invite bien souvent à avancer dans cette fameuse liste de tâches et de choses à faire dans notre « chez nous » ;      - Enfin, dans ce que nous transmettons aux autres verbalement et énergétiquement (ce que nous choisissons de rayonner autour de nous, nous revient aussi et s’occuper des autres est une merveilleuse façon de s’occuper de soi). Amusez-vous à trouver ce qui vous fait du bien (vous pouvez le partager dans les commentaires) et utilisez ce temps à bon escient. ;) Gwendoline Konc 19/03/2020