Parcours spirituel
J'ai toujours eu des particularités que mon entourage et la société ont cherché à nommer.
Lorsque j'étais petite, mes dons étaient si forts que cela me débordait et que ma famille en a rapidement eu peur. Ils ont alors œuvrés pour m'en protéger, en étouffant ces dons.
Aujourd'hui, j'ai appris à me reconnecter à mes dons et à les apprivoiser pour les mettre au service de mes patients.
Le cheminement pour en arriver là...
Bien entendu, le cheminement pour en arriver là a été long, parsemé de doutes et de questions.
Partir dans une branche ésotérique pour une cartésienne comme moi, n'a pas été chose aisée. Je l'ai d'abord rejeté en bloc (mais ça revient plus fort !), puis j'ai ouvert la porte sans savoir me protéger, je l'ai utilisé sans le nommer et il est arrivé un stade où j'ai senti le besoin de mettre les bons mots dessus.
Le flot de termes entendus depuis mon enfance m'est alors revenu : "bizarre", "trop sensible", "hypersensible".
Puis, viennent les termes techniques et diagnostics : autiste, haut potentiel intellectuel, hyperactivité associée à un trouble anxieux.
En cherchant sur internet, je trouve plusieurs termes qui me parlent plus ou moins, sans jamais tout intégrer. Mais je retiens néanmoins les termes d'Empathe et de Clairsentience.
Un empathe est une personne qui vit et ressent dans son corps les émotions, sensations physiques et sensibilités de l'autre. Pour moi, cela va au-delà de l'empathie, qui reste assez externe, mais s'approche plus de l'hypersensibilité et des intuitions. Être empathe, c'est comme être relié au corps psychique, émotionnel et physique d'une autre personne mais dans son propre corps. Cela peut être très épuisant en cas de débordement, mais aussi très riche lorsque c'est conscientisé et contrôlé.
Au sens littéral, clairsentience signifie "sens clair". Il s'agit d'une personne capable de ressentir les états émotionnels et physiques des autres, enracinés dans le passé, le présent ou le futur. En fait, la clairsentience est une capacité à être à l'écoute de l'énergie au-delà du monde physique. Outre l'aspect ésotérique, cela me parle car ça définit bien ce que je ressens et vis. Mais ça ne me suffisais pas et je commençais à me demander si tout ça n'était pas simplement le fruit de mon imagination débordante.
En parallèle, il continuait à se passer des choses étranges dans ma vie, avec des révélations de plus en plus fortes.
Je commence donc à me questionner sérieusement sur ma santé mentale (surtout pour une psychologue) et une amie coach me dit de chercher des preuves logiques et rationnelles à ce que je ressens.
J'ai donc commencé à donner des séances de "je ne sais pas quoi" à des proches et des amis. La justesse de ce qui en ressortait était impressionnante, tout comme les effets à moyen et long terme.
J'ai alors réalisé que, naturellement, ces "je ne sais quoi" étaient entrés dans ma pratique professionnelle, puisque cela fait partie de moi. Il m'a semblé évident et plus honnête d'enfin trouver un terme. D'une part, pour être pleinement en accord avec moi-même et d'autre part, pour rester dans une logique de transparence avec mes patients.
C'est alors qu'en plein confinement (covid-19), je décide de contacter une médium pour en avoir le cœur net. Avec uniquement ma date de naissance, elle m'apprend que je suis médium pure (j'y reviendrai car moi non plus, je n'ai pas compris sur le moment) et guérisseuse.
Le terme de "guérisseuse" m'a tout de suite parlé car le verbe de ma vie est SOIGNER. Donc cela fait sens. Mais médium, et pur qui plus est ! La médium m'a expliqué que la médiumnité est une capacité à ouvrir un canal, à se connecter à la part de divin en nous. Elle a ajouté que tout le monde peut avoir cette capacité, à condition de travailler à la développer. Mais que les médiums purs, n'ont pas à la développer, ça s'impose à eux et vient tout seul.
Suite à ce rendez-vous, j'ai été à la fois rassurée (puisque visiblement, je ne suis pas folle ; ou en tout cas pas la seule) ; mais aussi très perturbée. J'en ai parlé au téléphone avec ma mère, qui m'a alors révélé que ces dons de médiumnité sont hérités des lignées de femmes dans ma famille. Ma mère, ma grand-mère maternelle, mon arrière-grand-mère maternelle... ont ou avaient des dons. Cela remonte loin dans la lignée du côté de ma mère ! J'apprends que la grand-mère de ma grand-mère pouvait guérir uniquement par le toucher ! Là, très honnêtement, je prends peur et je me dis "je ne veux pas être une sorcière !". Mais après digestion de ces informations, je réalise que cela fait partie de moi depuis le début et que je commence simplement à être prête à l'accepter.
Mais, là encore, le terme de médium ne me convenait pas entièrement car il était trop rattaché à une image de charlatan dans mon esprit. De même pour le terme de "guérisseuse", car ce n'est en aucun cas moi qui guérit : j'écoute le corps de la personne, qui me donne toutes les réponses. C'est ensuite mon travail de décoder ces réponses et les filtrer avant de les transmettre oralement en fonction d'une demande.
En pratiquant, j'ai compris que je me connecte à un monde spirituel, qui a des réponses sans notion de temps ; mais qui n'a aucun pouvoir d'action. Alors que les êtres humains incarnés (c'est-à-dire qui ont un corps), ont des possibilités d'action dans le monde terrestre ; sans avoir les éclairages célestes. Lors de mes moments de connexion, je me situe entre ces deux mondes. Je fais passerelle entre le monde terrestre et le monde céleste, c'est pourquoi on me dit Canal. Parfois, je parle au corps de la personne, parfois à son mental ou son cœur ; parfois je me connecte à d'autres choses bien plus élevées, comme des âmes, des personnes disparues ou des entités pouvant être des anges. C'est la définition même du médium, un médiateur entre deux (ou plusieurs) choses.
J'ai alors enfin pu embrasser le terme de médium et y ajouter ma touche de psychologue !
Thérapeute Médium, utiliser la médiumnité et la connexion aux mondes subtils pour approfondir le travail sur soi.
Grâce à une amie aquarelliste, j'ai pu ancrer mes ressentis et les cristalliser dans un logo qui me ressemble, avec un nom qui m'englobe enfin : Le Saule Guérisseur. Merci Agnès Au Pinceau Dansant pour ce merveilleux support.
Enfin, le 13 mars 2024, je suis intronisée Guide, officiellement par mes propres guides ascenssionnés, pour accompagner les personnes qui s'éveillent à leurs dons.